La dette, voilà un sujet que nos chers politiques s'arrachent. Alors oui elle a toute sa place dans le débat mais beaucoup prennent le problème à l'envers. L'UMPS s'accorde à dire que la rigueur est indispensable et qu'elle dictera les décisions de demain sauf qu'ils se trompent de clients, comme le crie une bonne partie de la gauche anticapitaliste : ce n'est pas à nous de payer leur crise ! ( Dixit le NPA ). C'est un peu comme si votre employeur faisait faillite après avoir spéculer sur les marchés et qu'il vous demandait le plus naturellement du monde de mettre la main à poche afin de renflouer ses caisses. Au niveau de l'Etat, les profits sont privés mais la dette est publique, allez comprendre.
Cette semaine marquera un tournant dans cette campagne avec le dépôt des signatures. En effet, vendredi à 18h, tous les candidats devront avoir remis leurs 500 signatures au Conseil Constitutionnel. Si c'est déjà fait pour Nathalie Arthaud, Nicolas Dupont-Aignan ou encore pour le revenant Jacques Cheminade, la question se pose toujours pour Philippe Poutou, Dominique de Villepin et bien sûr Marine Le Pen. Cette dernière en serait à 485 selon L'Express, je croise bien sûr les doigts pour qu'elle en reste là, 485 élus fachos ou collabos c'est déjà bien assez. Vous me direz bien sûr qu'une partie d'entre eux ne la soutiennent pas mais font là un geste démocratique en lui permettant de se présenter, ce n'est pas parce que 17 % de français votent pour un parti d'extrême droite comptant en son sein des néo-nazis et autres xénophobes qu'il faut pour autant le soutenir. Je m'amuse d'ailleurs de constater que personne ne se demande pourquoi certains " petits " candidats n'ont aucun mal à trouver les signatures nécessaires. Je pense bien sûr à Jean-Luc Mélenchon ou encore à Eva Joly qui tous deux, bien qu'assez loin du trio de tête dans les sondages, disposent des 500 parrainages depuis bien longtemps. En effet, l'implantation locale du Front de Gauche et d'Europe-Ecologie est telle, qu'ils dépassent, et de loin, le nombre d'élus dont ils ont besoin pour pouvoir se présenter. Pour mémoire, le Parti Communiste Français administre près de 800 communes et compte presque 10 000 élus. Combien de villes Front National ? Aucune et une poignée d'élus. L'absence du Front National sur le plan local est pleine de sens et ne s'explique pas seulement par le mode de scrutin, il persiste un véritable rejet de ce parti nauséabond et cela justifierait sans aucun problème une éventuelle élimination de Marine Le Pen à défaut de disposer des signatures indispensables. Réponse le 18 mars avec la publication de la liste complète et définitive des candidats à l'élection présidentielles de 2012.
En attendant bonne campagne à tous et rendez-vous cette semaine pour un article sur les exilés fiscaux inspiré de L'Humanité de vendredi dernier.
Putain ... Mais qu'est ce que je vais bien pouvoir répondre à mon gosse si un jour il me pose ces questions et qu'effectivement rien n'a changé ? Est ce que lui ressortir ma carte de militant suffira ? Est ce qu'il voudra bien croire que j'ai fais de mon mieux ? J'imagine ça d'ici :
- Alors Papa, t'as fait quoi pour éviter ça ?
- J'ai bloqué ma fac pour que toi tu puisses y aller un jour, j'ai manifesté pour sauver nos retraites, j'ai écrit pour dénoncer les injustices.
- Et pourquoi ça n'a pas marché ?
- Les CRS débloquèrent les facs, le gouvernement ne nous écouta pas et personne ne lisait mes articles.
- Tu t'es arrêté là ?
- J'ai continué à croire en une révolte, en une Révolution.
- C'est tout ?
- J'étais bien isolé, que voulais tu que je fasse ?
- Je ne sais pas, si tu te battais pour quelque chose de juste, ça ne pouvait que fonctionner.
- Ce n'est pas si simple tu sais, tout le monde ne veut pas croire que toutes les Luttes sociales soient justes et justifiées.
- Mais il fallait leur expliquer, insister, leur montrer que tu te battais pour un idéal.
- Beaucoup pensaient que nous n'étions que des utopistes et que le monde était fait de telle manière qu'ils ne pouvaient rien y changer.
- Pourquoi tu y croyais toi ?
- Parce que justement on peut y changer quelque chose, il suffit de mieux partager les richesses. Parce que je voulais combattre ces injustices et aller dans le sens d'un monde où personne n'est obligé de dormir sur le trottoir alors que d'autres s'empiffrent bien au chond dans leur salon
- Mais tu as perdu, le monde est toujours comme ça aujourd'hui.
- Oui peut être et je te demande pardon de ne pas y être arrivé. C'est aussi à toi que je pensais quand je descendais battre le pavé, quand je tenais les piquets de grèves ou quand je dénonçais cette société élitiste et bourgeoise.
- A quoi aura servit ton combat alors ?
- J'ai peut être échoué mais j'ai fais de mon mieux et la flamme du communisme ne s'arrêtera pas en même temps que ma génération, nous aurons au moins réussis à passer le flambeau tout en gagnant quelques batailles de ci de là.
- Des batailles ? Contre quoi te battais tu ?
- Contre l'injustice, contre la bourgeoisie dominante, contre le capitalisme.
- Dis Papa, c'est quoi le capitalisme ?
- Je te raconterai ça une autre fois.
J'ai vu un Président arrogant, des journalistes incapables de le mettre en difficulté - ce n'est pas le but premier d'un journaliste je vous l'accorde mais tout de même - et surtout je n'ai rien observé de nouveau. Les premières minutes de l'entrevue donnaient déjà le ton : Sarkozy assume tout ce qu'il a pu faire ou dire ces derniers mois et travaille consciencieusement à notre bien, même à notre insu, nous les imbéciles ingrats. Ah le travail de communication était bien rôdé comme d'habitude, nul doute que ses conseillers en ont fait des nuits blanches pour éviter le moindre faux pas et rendre leur patron irréprochable et il y en avait du boulot.
En me levant ce matin j'ai quand même ressenti les remords du cancre qui a oublié de faire ses devoirs la veille et j'ai donc cherché des anti - sèches sur internet afin de me faire une idée de ce que j'avais bien pu rater. Rien, rien de rien, j'ai finalement bien fait de ne pas perdre ma soirée, ça aurait même pu me gâcher ma nuit, pas de regrets donc.
La seule annonce à retenir - et encore elle était dans l'air - c'est l'abandon du bouclier fiscal couplé à la fin de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune ( ISF ). Comprenez : rendre moins aux riches mais leur prendre moins d'argent, tout le monde s'y retrouve, en tout cas les bourgeois.
Ce n'était en tout cas pas une soirée bien fructueuse et l'hyper - présidence de notre super - président continue, jusqu'en 2012 en tout cas. En attendant, circulez, y'a rien à voir !
Enfin tant attendu ... Qu'attendions nous au juste ? Que pouvions nous espérer en cette douce soirée de novembre ? Marie Georges Buffet à l'Education Nationale ? Pierre Laurent à l'Intérieur ? Duduche aux Affaires Etrangères ? Non, franchement non, je n'ai pas attendu cette annonce le coeur battant avec l'espoir d'un souffle nouveau couvrant notre horizon. Pour autant, j'étais devant ma télé à 20h15 et comme prévu : rien. Rien sinon quelques enseignements que nous pouvons tirer de quelques nominations ou d'autres disparitions. Revue d'effectif !
Ceux qui restent ( et au même poste en plus ) : Ils ne sont pas nombreux mais tout de même, certains ont apparemment fait du bon boulot et conservent la confiance du nain, heu ... du Président.
Brice Hortefeux ( Intérieur ), Christine Lagarde ( Economie ), Luc Chatel ( Education), Bruno le Maire ( Agriculture) , Frédéric Mitterrand ( Culture ), François Barouin ( Budget et porte - parole du gouvernement ) et Valérie Pécresse ( Enseignement Supérieur ).
Pas de changements donc pour ces sept là. Notons tout de même que François Barouin tout en restant ministre du Budget devient porte - parole du gouvernement, une bien belle promotion pour ce chiracien. Nicolas Sarkozy redonne sa confiance à ce petit groupe qui, en ces temps troublés, n'a pas fait ( trop ) de vagues ces derniers mois à part bien sûr Brice Hortefeux. Ce dernier se voit féliciter pour son travail de petit nationaliste et hérite même du désormais défunt ministère de l'Immigration et de l'Identité Nationale.
Ceux qui restent ( pas au même poste mais c'est encore mieux ) : Certains goutent au doux plaisir de la promotion et doivent savourer aujourd'hui le sentiment du travail bien fait ( bien fait : on se comprend ... )
Michèle Alliot - Marie ( de la Justice aux Affaires Etrangères ), Michel Mercier ( de l'Aménagement du territoire à la Justice ), Nathalie Kosciusko-Morizet ( de ministre d'Etat à l'Ecologie ).
La légère promotion de MAM tend tout de même à souligner un net retour vers les racines de l'UMP, à savoir le RPR. Michel Mercier, ancien proche de François Bayrou, compense le départ d'Hervé Morin ( Nouveau Centre ).
Celui qui reste ( pas au même poste et ce n'est pas mieux ) : Ex - socialiste et ancien ministre de l'Immigration, il vallait mieux le garder pour ne pas qu'il retourne sa veste encore une fois.
Eric Besson ( de l'Immigration à l'Industrie ).
Ce dernier paye l'impopularité croissante de son ministère désormais rattaché à l'Intérieur. Le gouvernement garde grâce à lui un semblant d'ouverture aux yeux de l'électorat de gauche.
Ceux qui partent ( et d'eux même en plus ) : Deux ministres font leurs valises l'air de dire : 2012 arrive, finit la rigolade, il vaut mieux quitter le navire qui sombre avant qu'il ne soit trop tard.
Jean - Louis Borloo ( Ecologie ) et Hervé Morin ( Défense ).
Le premier préférant retrouver sa liberté de proposition et de parole parce que c'est bien connu, la liberté d'expression n'existe pas au sein de ce gouvernement. Le second, président du Nouveau Centre, a quant à lui annoncé son départ dans une déclaration pré - électorale à la presse. Chacun prépare ses armes pour 2012.
Ceux qui partent ( et on ne leur demande pas leur avis en plus ) : Nicolas Sarkozy n'est pas satisfait de tous ses ministres, sinon il n'organiserait pas un remaniement. Les perdants sont donc :
Bernard Kouchner ( Affaires Etrangères ), Eric Woerth ( Travail ), Fadela Amara ( secrétaire à la Ville ) et Rama Yade ( secrétaire au Sport ).
Bernard Kouchner paye la fin de l'ouverture à gauche - non non Eric Besson ne compte pas comme étant de gauche - tandis qu'Eric Woerth paye bien sûr la réforme des retraites rondement mal menée. Preuve s'il en fallait que cette réforme est un échec quoi qu'en dise Nicolas Sarkozy. Fadela Amara et Rama Yade payent quant à elles une trop grande liberté de paroles et de positions prises à l'encontre du moule gouvernemental.
Ceux qui (re)viennent ( et pourtant on ne leur avait rien demandé nous ) : Ce remaniement voit aussi le retour de revenants mais aussi l'arrivée de petits nouveau histoire de redonner un peu de sang neuf à cette équipe de bras - cassés.
Alain Juppé ( Défense et ministre d'Etat ), Xavier Bertrand ( Travail, Emploi et Santé ), Maurice Leroy ( Ville ), Marie-Anne Montchamp, ( secrétaire à la Solidarité ), Jeanette Bougrab ( secrétaire à la Jeunesse et à la vie associative ),
Alain Juppé est le grand revenant, l'ex premier ministre devient numéro deux du gouvernement et marquerait à lui seul un profond message électoral pro - RPR. Xavier Bertrand quant à lui quitte la présidence de l'UMP et laisse sa place à Jean - François Copé en prenant la tête d'un ministère très élargit réunissant travail, emploi et santé, allez comprendre ... Maurice Leroy, porte - parole du Nouveau Centre profite lui aussi du départ d'Hervé Morin pour faire son entrée au gouvernement. Enfin, Marie - Anne Montchamp est la belle prise de Nicolas Sarkozy. La porte - parole du parti République Solidaire de de Villepin devient secrétaire à la Solidarité et doit faire grincer bien des dents.
Notons un léger resserrement d'effectif, le gouvernement passant de 37 à 31 membres. Pour autant, rien de bien nouveau sous la pluie.
On peut constater la fin de l'ouverture à gauche, un éloignement du Nouveau Centre même plus ou moins compensé et surtout un retour vers le RPR. Globalement, on nous propose en cette fin 2010, un gouvernement pré - électorale ancré à droite et qui fait déjà de l'oeil à ses électeurs historiques non sans oublier la potentielle réserve de voix que pourra représenter le Front National.
En fin de compte, ce remaniement ressemble plus au jeu des chaises musicales qu'à autre choses, certains partent d'autres restent, d'autres encore changent de places mais au final rien. Espérons que la musique s'arrêtera bientôt, en 2012 ?
C'est plus de deux mois de Lutte que je contemple avec tristesse aujourd'hui. J'ai une pensée particulière pour tous ces salariés qui ont fait bon nombre de sacrifices afin de se battre contre cette réforme injuste et qui se retrouvent amputés d'une bonne partie de leur salaire et de tous leurs espoirs.
La grande question est maintenant de se demander si cette promulgation met un terme définitif au processus de lutte lancé depuis début septembre. Les syndicats ne semblent pas baisser les bras et ne renonceront pas à la journée de mobilisation du 23 novembre. Pour autant, on voit mal en quoi cette nouvelle mobilisation pourrait y changer quelque chose quand les huit journées précédentes et les divers appels à la grève générale n'y ont rien fait. Je ne veux pas plomber le mouvement et je continuerai à participer aux différentes manifestations et autres actions mais je n'y crois plus vraiment.
Le PS a réaffirmé qu'en cas d'alternance en 2012 ils reviendraient sur cette réforme. Encore faudrait-il qu'un candidat crédible se dessine d'ici là et que ce dernier respecte cette promesse pré - électorale ...
J'ai clairement l'impression que ce mouvement de Lutte est passé à côté de quelque chose, comme si nous étions à deux doigts d'un soulèvement populaire mais que la montagne avait accouché d'une souris. Tout avait pourtant bien commencé, la Lutte était bien orchestrée, le mouvement prenait de l'ampleur jour après jour mais malheureusement ce gouvernement autoritaire a fait la sourde oreille à l'appel du peuple. Ce n'est certes pas la rue qui gouverne mais elle a bel et bien son mot à dire, Nicolas Sarkozy n'a pas été élu avec les pleins pouvoirs.
Quoi qu'il en soit, on va se prendre cette réforme en pleine gueule mais je n'ai pas de regrets même si ces deux mois de Lutte n'auront servit à rien. Un jour, je pourrais regarder mes enfants droit dans les yeux en leur disant l'air blafard mais sincère que j'ai fait de mon mieux pour leur offrir le meilleur des avenirs, et ce, même si j'ai échoué aujourd'hui.
C'est peut être la fin de cette Lutte mais il y en aura bien d'autres et nous ne les perdrons pas toutes. Relevez la tête Camarades, demain sera un autre jour.
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Lassé et un peu désespéré par plus de deux mois de Lutte, j'ai décidé de laisser aujourd'hui la parole à Georges. Il a donc eu pour la journée les clefs du Journal de Lutte et se chargera de vous offrir un compte-rendu de la mobilisation autant sur le plan national que local. Georges, à toi la parole !
Alors alors ... En ce qui concerne les manifestations sur l'ensemble du territoire, vous connaissez les chiffres, si ce n'est pas le cas vous n'aviez qu'à vous renseigner, tout le monde en parle et je n'ai pas que ça à faire. Je vais plus précisément vous parler de la mobilisation dans ma ville, à Perpettes-Les-Olivettes.
Nous étions trois ( chiffres Journal de Lutte ), un-demi selon le gendarme du coin. Le cortège est parti à 14h37 de la place de la Mairie et est arrivé vers 15h04 sur le parking de la mairie. Lorsque les premiers manifestants sont arrivés, la queue de cortège était toujours au point de départ -le feu rouge étant défectueux- c'est dire l'ampleur du mouvement ! Ci-dessous, les slogans et mots d'ordres de cette grande manifestation, comme si vous y étiez !
Non à la retraite !
Sarko t'es foutu,
Perpettes-Les-Olivettes est dans ton c**
Non, non, non, à cette réforme bidon !
Oui, oui, oui, à sa promulgation !
Nico Président !
Sarkooooo si tu savais,
ta réforme, ta réforme,
Sarkoooo si tu savais
ta réforme comme t'as bien fait !
Entre nous, je suspecte des flics déguisés en manifestants d'être les auteurs du deuxième slogan mais ça n'engage que moi.
Après l'arrivée de la fin du cortège, les manifestants ont bloqué le bar - PMU - café de la ville durant plus de cinq minutes avant d'en faire le QG d'une Assemblée Générale qui rassembla environ quatre personnes. Cette AG adopta un certain nombre de décisions.
Les habitants de Perpettes-Les-Olivettes, réunis en Assemblée Générale le samedi 6 novembre à 15h09 PMU Le Figaro :
- Se déclarent réunis en Assemblée Générale.
- Se déclarent en grève jusqu'à la prochaine Assemblée Générale.
La prochaine AG aura lieu à la fin de la grève
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Le risque de l’exécution pèse toujours sur Sakineh. Nous allons poursuivre nos protestations contre cette peine sauvage.
Malgré la réponse des responsables de la République islamique aux institutions internationales ainsi qu’aux responsables des gouvernements, le risque d’exécution de Sakineh est toujours important. Car selon les informations reçues par le Comité, la Cour suprême a envoyé l’ordre d’exécution à la prison de Tabriz, ce qui rend la peine exécutable à tout moment.
Le fait que le Régime islamique a dû faire face à d’importantes protestations internationales n’élimine pas pour l’instant le risque d’exécution et ne sauve pas la vie de Sakineh. Il faut que nous poursuivions nos protestations internationales jusqu’à l’annulation de la peine de mort et de lapidation contre Sakineh. Jusqu’à ce qu’elle, mais aussi Sajjad, Houtan Kian et les deux journalistes allemands arrêtés soient libérés.
Si Sakineh est toujours vivante aujourd’hui, c’est en raison des protestations internationales. Il nous faut les poursuivre.
Il est clair que le blocage n'était pas une fin en soi mais juste un moyen d'action, il est tout aussi clair que le déblocage marque fermement et définitivement la fin du mouvement social et de la grogne estudiantine qui planaient sur l'Université depuis plus de quinze jours. La majorité des anti - blocage se disaient certes opposés à la réforme des retraites mais ne proposaient malheureusement aucune autre alternative en terme d'actions à mener dans le cadre de la Lutte.
Pour autant, c'est pas moins de 200 étudiants qui ce sont retrouvés à la suite de l'AG afin de discuter des suites à donner au mouvement. Dans ce but, une nouvelle Assemblée Générale de Lutte non décisionnelle a été prévue pour le lundi 8 novembre. De plus, l'organisation d'actions quotidiennes a été adopté.
La Présidence, dans un communiqué, a pris note du déblocage de l'Université et a annoncé la reprise des cours dès demain matin, conformément aux décisions prises par l'AG.
L'Intersyndicale doit se réunir ce soir afin de discuter du mouvement social et de décider d'éventuelles nouvelles journées d'actions. Bien que le Parlement ait d'ores et déjà voté le projet de loi sur la réforme des retraites, la loi n'a pour le moment toujours pas été promulguée par Nicolas Sarkozy. Il devrait le faire d'ici la mi - novembre, d'ici là tout reste possible.
Le Régime islamique d’Iran envisage d’exécuter incessamment Sakineh Mohammadi Ashtiani.
Selon les nouvelles reçues le 1er novembre par le Comité international contre la lapidation et le Comité international contre l’exécution, les autorités de Téhéran ont donné leur feu vert à la prison de Tabriz pour l’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Il a été rapporté qu’elle devrait être exécutée ce mercredi 3 novembre.
Nous avons précédemment mentionné que l’affaire concernant le meurtre du mari de Sakineh fut saisie par son avocat, Houtan Kian, qui souligna les manques du bureau du procureur Oskoo et en finit avec les charges pour meurtre, inventées et retenues contre Sakineh. Le fils de Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, et son avocat, Houtan Kian se sont opposés au Régime à de maintes reprises. Après l’arrestation du fils de Sakineh et de son avocat le 10 octobre dernier, après l’interdiction de droits de visite auprès de Sakineh depuis le 11 aout, et après la fabrication d’un nouveau cas contre elle, la “Commission des Droits de l’Homme” du Régime a annoncé que “en accord avec son évidente existence, sa culpabilité a été confirmée.” En effet, le Régime a créé un nouveau scénario dans le but d’accélérer son exécution.
Le Comité international contre la lapidation et l’exécution appelle la communauté internationale à se mobiliser en force contre ce meurtre d’Etat, celui de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, Houtan Kian et les deux journalistes allemands doivent être relâchés immédiatement et sans conditions aucunes.
Le Comité international contre l’exécution
Le Comité international contre la lapidation
Bernard - Henri Lévy, très attaché et investit pour la cause de Sakineh, s'est montré très inquiet aujourd'hui sur les ondes de Radio France parlant de cette possible exécution comme d'un bras d'honneur fait à toutes les femmes libres du monde.
Nicolas Sarkozy avait déclarer fin août que le sort de Sakineh était de la responsabilité de la France, il est temps de joindre l'action au discours ...
La rétroactivité des APL permettait de percevoir les trois mois d'aide précédents dans le cas où le locataire vivait déjà dans le logement mais que son dossier n'était pas encore validé par les services de la Caisse d'Allocation Familiale ( CAF ). Cela pouvait être le cas du fait d'un oubli des particuliers ou tout simplement par la faute d'un retard de la CAF, qui comme chacun sait est des plus réactive ...
Quoi qu'il en soit, cette opération permettra à l'Etat d'économiser pas moins de 240 millions d'Euros. Des millions économisés sur le dos des plus fragiles.
En effet, la majorité parlementaire ne s'y trompe pas, elle va chercher l'argent là où il n'est pas, c'est à dire chez les personnes les plus pauvres. Les APL sont perçues par des foyers pour qui cette aide est une nécessité. Aujourd'hui c'est " juste " le processus de réactivité qui est supprimé, un jour ce sera l'ensemble du système d'aide sociale qui sera mis à mal, acquis par acquis afin de faire des " économies ".
Au lieu de taxer les profits du capital, les députés préfèrent apparemment appauvrir encore d'avantage les plus démunis. Finalement, le capitalisme c'est un peu ça ...
Pour ce qui est de la manifestation, c'est le gros point noir de la journée. Même si les raisons sont multiples, ( vacances, vote de la loi hier, lassitude ), tout le monde est d'accord pour dire que le mouvement s'essouffle sur le terrain. Alors qu'au pic de la mobilisation, les syndicats comptaient pas moins de 3.5 millions de personnes dans les rues, la barre des 2 millions ne semblent même pas avoir été atteinte cet après - midi. Pour ce qui est de Montpellier, les syndicats parlent de 15 000 manifestants, soit 58 000 personnes de moins que le 12 octobre dernier ... Les rangs du PC étaient en tout cas non pas vides mais bien désertés en ce jeudi après - midi.
Souffle d'espoir dans cette journée de Lutte, l'AG de l'Université Montpellier III, qui a réunit près de 900 étudiants, a voté un certain nombre de mesures.
Les étudiants de l'Université Montpellier III, réunis en Assemblée Générale le jeudi 28 octobre, amphi A :
- Adoptent le principe d'une action collective après chaque manifestation ( voté à une majorité visible ).
- Créent une caisse de solidarité destinée aux travailleurs en grève ( voté à une majorité visible ).
- Se prononcent favorables à un blocage de l'économie ( voté à une majorité visible ).
- Bloqueront le Conseil d'Administration de l'Université du 29 octobre 2010 ( voté à 236 voix contre 196 ).
- Se prononcent pour l'effacement des syndicats lors des actions de l'UM3 ( voté à une majorité visible ).
- Désignent des mandatés pour négocier la réquisition de l'imprimerie au profit du mouvement ( voté à une majorité visible ).
- Occupent et bloquent l'Université Montpellier III de jour ( voté à 321 voix contre 209 ).
La prochaine AG décisionnelle aura lui le jeudi 4 novembre 2010
COMMUNIQUE
Présidence
Dans le cadre du mouvement national de mobilisation contre la réforme des retraites, une nouvelle assemblée générale s’est tenue ce 28 octobre 2010.
Je me suis rendue devant cette assemblée générale pour exprimer le point de vue de la présidence et expliquer l’exaspération d’une partie des personnels et des étudiants face aux méthodes d’action employées. Au lieu de permettre la mobilisation, le blocage, on le sait, et on le vérifie encore aujourd’hui, créé des tensions, des clivages, des dérives violentes et désertifie le campus. Il pénalise d’abord les étudiants les plus fragiles : étudiants de première année, salariés, étrangers,… . Le comité organisateur m’a refusé la parole et a fait voter le blocage de l’Université jusqu’au jeudi 4 novembre 2010, date de la prochaine assemblée générale.
Anne Fraïsse,
Présidente de l'Université Paul-Valéry - Montpellier III.
Cette AG demeurera tout de même le bon point de la journée même si nous sommes encore loin d'une insurrection populaire.
La loi ne sera pas promulguée avant la mi-novembre par Nicolas Sarkozy, d'ici là tout est possible ... Luttons, luttons encore !
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Les étudiants de l'Université Paul Valéry - Montpellier III réunis en Assemblée Générale le lundi 25 octobre 2010, amphi A :
- Demandent la démission du gouvernement.
- Demandent l'arrêt des privatisations du service public.
- Se déclarent contre la dictature économique.
- Appellent à un soulèvement populaire.
- Formeront un cortège commun aux manifestations du mardi 26 octobre et du jeudi 28 octobre 2010.
- Demandent à la Présidente de l'Université de venir en AG afin de s'expliquer sur l'intervention de la BAC au sein du campus le jeudi 21 octobre.
- Déclarent l'Université Montpellier III en grève.
- Déclarent l'Université Montpellier III occupée et bloquée de jour jusqu'au jeudi 28 octobre.
Malgré la ferveur apparente de la mobilisation des étudiants de Montpellier III, la Présidente de l'Université n'a pas tardé à réagir aux conclusions de l'AG dans le communiqué suivant :
>>> Mouvement social – Point sur la situation
L'Université a rouvert ce lundi 25 octobre 2010 mais de petits groupes d’étudiants ont bloqué une partie des bâtiments d’enseignement dans la matinée.
Une assemblée générale réunissant environ 1 200 étudiants a ensuite voté, à une forte majorité, le blocage jusqu'au jeudi 28 octobre 2010, date d’une prochaine assemblée générale, mais a refusé l’occupation de nuit de l’amphi A.
Dans cette situation difficile et dans le contexte national perturbé qui l’explique, l’administration s’efforce de maintenir ouverts les locaux et demande aux étudiants et aux personnels de ne pas renoncer à être présents sur le campus.
Un conseil d’administration extraordinaire se tiendra le vendredi 29 octobre 2010 pour décider des modalités d’aménagement du calendrier universitaire de façon à ce que tous les enseignements puissent être rattrapés.
L'équipe de direction
Encore une fois, la Présidente ignore et baffoue les revendications de l'Assemblée Générale mais la grogne estudiantine ne faiblira pas pour autant et soutiendra autant que possible le mouvement national de contestation afin de lutter fermement contre cette réforme injuste et ce gouvernement autoritaire.
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, article 35 :
Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.
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Proposition n°1 : Etant donné que l'espérance de vie des femmes est 7 ans supérieure à celle des hommes, je propose qu'elles travaillent 7 ans de plus afin d'équilibrer tout ça ==> Idée initialement avancée par Kaa, ICI.
Proposition n°2 : Faire travailler les chômeurs, ( tous des fainéants ), ainsi ils cotiseront eux aussi et financeront les retraites.
Proposition n°3 : La vie professionnelle des jeunes commence de plus en plus tard mais ils doivent cotiser de plus en plus longtemps, je propose donc de les lancer sur le marché du travail dès l'âge de 6 ans. Ils gagneront ainsi, au bas mot, une quinzaine d'années de cotisation.
Proposition n°4 : La proposition n°3 videra les écoles, les collèges, les lycées et les universités. Ainsi, les milliards d'euros économisés pourront eux aussi servir à financer les retraites.
Proposition n°5 : Supprimer les 5 semaines de congés payés. Ainsi en 2050, un homme qui aura cotiser 41 ans, aura travailler 205 semaines en plus, soit 1025 jours supplémentaires. Au tarif d'un SMIC à 8 € / heures, cela représente 57 400 €. C'est autant d'argent non perdu par l'entreprise en payant quelqu'un en vacances. De même, cet argent financera les retraites.
Proposition n°6 : A vous de jouer ! Proposez vous aussi vos solutions !
Avec l'ensemble de ces propositions, nous pourrons, si tout se passe bien, partir à la retraite à 35 ans et ainsi en profiter un peu plus.
Tous avec Georges pour l'abaissement de l'âge de la retraite !
C'était Georges, à son propre votre service.
1 ) Les gains de productivité
Le gouvernement nous explique depuis quelques années que le problème démographique, le fameux papy - boom, va poser un grave problème dans le cadre du financement du régime des retraites dans la mesure où il n'y aura plus suffisamment d'actifs pour faire vivre les retraités. C'est un fait, la France dispose aujourd'hui de trois actifs pour deux retraités alors que la donne ne sera plus en 2040 que de deux actifs pour trois retraités. Le problème est tout bonnement arithmétique : deux actifs ne pourront pas financer trois retraités, il faudra donc travailler plus longtemps. Sauf que, c'est oublier la notion de gain de productivité. Par exemple, en estimant qu'il y avait en France en 1944 quinze millions d'agriculteurs pour nourrir 40 millions de personnes, on aurait pu craindre une grande famine en 2010 étant donné qu'il n'y a plus qu'un million d'agriculteurs pour nourrir cette fois ci soixante millions de Français. Or, aujourd'hui, un million de paysans sont capables de faire vivre soixante millions de personnes grâce aux gains de productivité. Nous sommes de plus en plus productifs - le patronat est le premier à nous le dire - quel que soit les secteurs d'activités - dixit notamment les progrès technologiques - et en 2040, deux actifs seront aussi productifs que quatre actifs d'aujourd'hui. Par conséquent, les deux actifs de 2040 produiront assez de richesses pour payer la retraite de quatre personnes. Si et seulement si la richesse est équitablement redistribuée ...
2 ) Un PIB en progression
Même en tant de crise, le PIB est en constante croissance. En partant d'une croissance à hauteur de 1.7 % - croissance assez pessimiste - la masse de richesses produite en France va presque doubler d'ici à 2050. De ce fait, même en passant de 13 à 18 % du PIB consacré au financement des retraites, l'augmentation est tout à fait gérable dans la mesure où le PIB sera plus important. Les 18 % du PIB qu'il faudra puiser pour payer les retraites en 2050 représenteront même un montant moins important que celui d'aujourd'hui. Plus clairement, voici un schéma d'explication :
Pourcentage du PIB consacré à la retraite : 13 % soit 260 milliards environ, soit 1740 milliards restant.
PIB estimé en 2050 : 4000 milliards.
Pourcentage du PIB consacré à la retraite : 18 % soit 720 milliards environ, soit 3280 milliards restant.
Au vu de ces chiffres, le gouvernement nous explique qu'il faudra passer de 260 à 720 milliards pour financer le régime de retraite et qu'il faudra donc tripler l'effort. Sauf qu'il ne s'agira plus du même PIB et que les 720 milliards de 2050 seront beaucoup moins lourd à porter par le pays que les 260 milliards d'aujourd'hui. Donc, même en passant de 13 à 18 % il semble qu'il reste encore assez d'argent à redistribuer aux salariés, aux patrons et à l'investissement. Travailler plus longtemps n'est peut être pas indispensable finalement ...
3 ) A quand un juste partage des richesses ?
Cet argument est le plus classique mais aussi le plus évident : les salariés n'ont pas à payer à eux seuls l'effort à fournir afin de financer le régime des retraites par répartition. Le patronat s'en met plein les poches jour après jour : salaires pharamineux, parachutes dorés et autres primes inacceptables.
Une meilleure répartition des richesses permettrait non seulement de financer les retraites avec plus d'équité mais aussi de combler le déficit. Quoi qu'il en soit, il est temps que le prolétariat ne soit plus le seul à payer les excentricités de la bourgeoisie dominante.
Sources : Bernard Friot, sociologue, économiste et auteur de L'enjeu des retraites.
Plus largement, l'Intersyndicale ainsi que différents partis d'opposition se retrouvent ce soir à 18h00 devant la Préfecture afin de manifester contre le projet de loi Woerth.
Retrouvez ici demain 3 bonnes raisons de ne pas croire en la pédagogie gouvernementale sur les retraites.
La bataille ne fait que commencer.
Les étudiants, en assemblée générale ce mardi 19 octobre 2010 ont voté pour la reconduction du blocage de l'Université Paul - Valéry Montpellier III jusqu'au jeudi 21 octobre 2010 et ont décidé l'occupation nocturne de l'amphi A par une courte majorité de circonstance.
Au delà du fait qu'elle dessert le mouvement social en cours, cette occupation est inacceptable pour la direction de l'Université qui ne peut assurer, dans ces conditions propices à générer des incidents et des dégradations, la sécurité des personnes et des biens.
Dans ce contexte, la direction de l'Université a demandé l'intervention des forces de l'ordre pour évacuer les quelques personnes occupant l'amphithéâtre et décide, de la fermeture administrative du site jusqu'au lundi 25 octobre.
Liberté et souveraineté de l'Assemblée Générale sont ici bâillonnés par la présidente qui dénigre l'ensemble des étudiants par cette décision et qui a pris prétexte de l'occupation de nuit pour faire évacuer le campus.
Pour autant, le comportement agressif d'une grande majorité des personnes composant le comité de mobilisation, vis à vis d'autres acteurs syndicalisés de la Lutte et de représentant de la presse, me pousse à me désengager de ce mouvement dans la mesure où je ne me reconnais plus en ses actions.
Je continuerai bien sûr ce nouveau journal de Lutte mais je m'attarderai moins spécifiquement sur l'Université Montpellier III où la contestation est menée par un groupuscule minoritaire animé d'une sincérité contestable.
Ci - dessous, les décisions prises ce jeudi par les étudiants de l'UM3 réunis en Assemblée Générale :
- Les étudiants de l'Université Paul Valéry Montpellier III :
- Soutiennent et rejoignent le mouvement ouvrier dans le cadre de la lutte contre le projet de loi Woerth sur les retraites ( voté à une majorité visible ).
- Demandent l'abrogation de la loi Besson ( voté à une majorité visible ).
- Demandent la régularisation de tous les sans - papiers ( voté à une majorité visible ).
- Demandent la suppression des retraites des parlementaires ( voté à une majorité visible ).
- Occupent l'Amphi A ( voté à une majorité visible ).
- Occupent et bloquent l'université de jour ( voté à une majorité visible ).
- Occupent et bloquent l'université de nuit.
- Laissent les cours de CAPES et de DAE se tenir même dans le cadre du blocage ( voté à une majorité visible ).
La prochaine AG décisionnelle aura lieu jeudi 21 octobre 2010
L'avenir peut parfois se jouer dans les urnes, il se joue aujourd'hui dans la rue. C'est le mot d'ordre de cette nouvelle semaine. Prouvons que la démocratie n'est pas qu'électorale mais aussi sociale et que le pouvoir populaire existe. En effet, la légitimité électorale du gouvernement en place ne lui donne pas tous les pouvoirs et qu'il se doit d'écouter les Français entre deux mandats. Le jeudi 23 septembre, c'est près de trois millions de personnes qui battaient le pavé à travers tout le pays - si nous étions moins d'un million je veux bien porter les chaussures de Bachelot au milieu des jeunes pop' en plein Neuilly - et ça n'a pas suffit. Soyons deux fois plus nombreux samedi 2 octobre afin de faire entendre notre voix, celle du peuple. Trois millions, et là ça compte ? s'interrogeait L'Humanité au lendemain de la journée nationale de grève de jeudi dernier, soyons six millions s'il le faut. Ce que Woerth prétend être l'expression d'une inquiétude est en fait un véritbale malaise général, un soulèvement national contre une politique injuste et pro - patronale.
Le pays est en crise, là au moins nous sommes d'accord. Il est plongé dans une crise économique, sociale et bientôt nationale. Sarko - bientôt encarté FN - enfonce le pays au sein d'un climat détestable, xénophobe pour ne pas dire raciste. Les Luttes sont de plus en plus nombreuses mais notre volonté ne faiblit pas.
Au menu chez Idées Rouges et Duduche cette semaine : un papier sur les Roms, un compte rendu de la formation Jeunes Communistes de Champigny des 25 et 26 septembre ( Amérique Latine - Palestine - PCF ) et enfin un regard constant sur le mouvement social autour de la réforme des retraites. Bon appétit !
Ne baissez pas les bras devant l'immobilisme du gouvernement qui devra bien entendre la rue sous ses fenêtres quand le double vitrage aura explosé. Faites que cette semaine soit la vôtre, tous dans la rue samedi 2 octobre !
Bonne semaine de Lutte à certains et bonne semaine à tous.
Au delà même du communisme, ce deuxième week - end de septembre est aussi l'occasion de promouvoir le PCF en lui même.
Baptiste, secrétaire fédéral de la JC ( Jeunesse Communiste ) dans le Puy - de - Dôme, me parle de faire changer l'image qu'on peut avoir de la politique et plus particulièrement du PCF à travers cette Fête de l'Huma. Il entend dépoussiérer la vision qu'ont les jeunes du Parti : un mouvement vieillissant et sur une pente descendante. Cette Fête est pour lui l'occasion de prouver que le PCF bouge et se renouvelle, notamment par le biais de la JC. Il reprend en m'expliquant que cette manifestation permet de rassembler et de coordonner les divers mouvements d'extrême - gauche par la rencotre de leurs cadres respectifs. Par ce fait, il estime que la Fête de l'Huma a un véritable impact politique.
Marie - Pierre Lebeau, militante du PCF et bénévole au stand du Parti, assure que l'évènement porte les mouvements sociaux à venir. Tandis qu'elle rêve de voir le monde ressembler à une grande Fête de l'Huma, elle assure que toute personne entrant à la Courneuve ce week - end ci, enfonce une porte et que cette initiative portera ses fruits. Concrètement, elle demeure persuadée que cet évènement s'inscrira dans la durée pour apporter des solutions à la crise économico - politique et un soutien aux différents mouvements de contestations.
Plus localement, ce rendez - vous reste un évènement indispensable afin de faire vivre certaines fédérations du PCF. Ainsi, quelques petites sections m'assurent que ce week - end peut représenter jusqu'à 60 % de leurs revenus annuels, soit une question de survie car certains mouvements fragiles en dépendent.
Les divers enjeux qui ponctuent la Fête de l'Huma tournent surtout autour de la ferveur des militants et donne le ton de la rentrée sociale. Par conséquent, les objectifs du PCF durant ces trois jours, sont d'échanger, de ( se ) promouvoir et de rassembler afin d'unir les forces communistes aujourd'hui autour d'un verre, demain dans les rues et après - demain dans les urnes.
La semaine politique fut marquée par le quasi - soulèvement de la communauté internationale, ou en tout cas européenne, à l'égard de l'Etat raciste que devient peu à peu la France. Peu de choses bougent mais les Roms sont toujours expulsés jours après jours tandis que l'actualité nationale est monopolisée par la réforme des retraites et les mouvements de contestation qui vont avec.
La partie d'échecs entre le gouvernement et l'Opposition politico - syndicale n'est pas encore terminée et cette semaine se joue un coup des plus importants. La manifestation de jeudi portera sur ses épaules l'éventuelle continuité du mouvement. Même si la grève générale et reconductible n'est pas encore d'actualité, sa mise en place ne pourra se faire que sur les bases d'un rassemblement massif et unitaire sans faille.
Le climat ambiant ne va pas en s'arrangeant et l'ambiance frise au détestable dans une France où les " Grands " - cf la bande à Sarko ou Bettencourt & Co - dirigent les affaires et où nous n'avons plus notre mot à dire.
Battez le pave ce jeudi, cette semaine sera militante ou ne sera pas !
Bonne semaine à tous.