De sources sûres, Sakineh Mohammadi Ashtiani n'a pas été exécutée mercredi 3 novembre. Pour autant, il ne faut pas crier victoire trop vite et ce report n'est peut être qu'un sursis. Quoi qu'il en soit, tout porte à croire que la ferveur de la mobilisation internationale de ces derniers jours y est pour quelque chose. Ci - dessous, le communiqué du Comité international contre la lapidation et les exécutions.
Le risque de l’exécution pèse toujours sur Sakineh. Nous allons poursuivre nos protestations contre cette peine sauvage.
D’après nos informations, l’importante vague de protestations internationales des militants ont empêché l’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Mais le risque d’exécution pèse toujours sur elle. Suite aux informations selon lesquelles la peine de mort contre Sakineh pouvait être exécutée mercredi, une vague de protestations a démarré dans le monde entier et les responsables de plusieurs gouvernements, parmi lesquels les gouvernements italiens, français, américains, ainsi que les responsables de l’Union européenne, ont vite réagi. Des millions de personnes ont reçu l’information de la possible exécution de la peine, et ont protesté avec l’envoi de lettres, la signature de pétitions, ainsi que l’organisation de plusieurs manifestations à Paris, Bruxelles, Rome, Berlin… L’information de la possible exécution de la peine de Sakineh a été l’une des informations les plus importantes de la journée de mardi, et la plupart des grandes chaines d’informations internationales ont réalisé des articles et des interviews à ce sujet. La République islamique s’est une nouvelle fois rendue compte qu’en incriminant sans preuve le fils de Sakineh ainsi que son avocat, et qu’en préparant le terrain pour son exécution, elle devait faire face à une vague de protestation dans le monde entier, ce qui l’a contraint à suspendre l’exécution.
Malgré la réponse des responsables de la République islamique aux institutions internationales ainsi qu’aux responsables des gouvernements, le risque d’exécution de Sakineh est toujours important. Car selon les informations reçues par le Comité, la Cour suprême a envoyé l’ordre d’exécution à la prison de Tabriz, ce qui rend la peine exécutable à tout moment.
Le fait que le Régime islamique a dû faire face à d’importantes protestations internationales n’élimine pas pour l’instant le risque d’exécution et ne sauve pas la vie de Sakineh. Il faut que nous poursuivions nos protestations internationales jusqu’à l’annulation de la peine de mort et de lapidation contre Sakineh. Jusqu’à ce qu’elle, mais aussi Sajjad, Houtan Kian et les deux journalistes allemands arrêtés soient libérés.
Si Sakineh est toujours vivante aujourd’hui, c’est en raison des protestations internationales. Il nous faut les poursuivre.
N'oublions pas Sakineh ...
Retrouvez Duduche sur Facebook : cliquez ici !