Du 1er au 16 août 1936, la ville de Berlin organise la onzième édition des Jeux Olympiques modernes. Adolf Hitler voulait alors se servir de cet évènements comme vitrine du IIIe Reich et de ces thèses xénophobes, racistes et homophobes . Le sprinteur noir-américain Jesse Owens fut le héros incontesté de ces J.O. en remportant pas moins de quatre titres olympiques en terre nazie.
72 ans plus tard, du 8 au 24 août 2008, c'est la Chine de Hu Jintao qui accueille les Jeux Olympiques. Après tout, le président de la République Populaire de Chine n'est que le responsable de la brutale répression des manifestations de Tian'anmen de 1989 pour ne citer que cela. Rien n'a vraiment changé depuis, le moindre soulèvement est sévèrement réprimé et les Droits de l'Homme y sont quotidiennement bafoués. Les Tibétains en sont les premières victimes dans leur quête d'indépendance ou seulement de liberté de conscience et d'expression.
D'un régime à l'autre, un portrait un peu trop exagéré me direz vous?... Ah oui j'oubliai, le C.I.O. qui nomma Berlin comme ville hôte le 26 avril 1931 semble moins fautive que celui qui a élu Pékin le 13 juillet 2001. En effet, en 1931, c'est à la République de Weimar que le C.I.O. confia l'organisation des Jeux et ne pouvait alors pas prévoir l'ascension au pouvoir du NSDAP en 1933. En 2001, c'est déjà la République autoritaire de Chine qui se vit attribuer les J.O.
J'ai beau chercher, je ne vois pas où se trouvent les valeurs de l'olympisme dans cette nouvelle édition. Alors M. Sarkozy, pour une fois, ayez des couilles et lorsque que vous vous rendrez de nouveau en Chine, honorez vos amis businessmans de la présence de Fadela Amara...